Port de Javel en péril

Les riverains en colère contre Ports de Paris

La photo ci-dessus semble idyllique…c’est ce à quoi le port de Javel devrait ressembler si Ports de Paris et Lafarge ne voulaient le défigurer.

Le port de Javel se situe dans un ancien quartier industriel devenu résidentiel depuis plus de 30 ans et en permanente mutation. Face au pont Mirabeau classé monument historique, à deux pas du parc André Citroën, les quais de la rive gauche offrent des perspectives uniques sur la tour Eiffel, pendant que, rive droite, la Mairie de Paris, dans sa politique d’amélioration de la qualité de vie des parisiens en général et de notre quartier en particulier, ferme progressivement la voie George Pompidou à la circulation automobile.

De son côté, sous couvert de bons mots qui se veulent rassurants, prétextant l’intérêt général, Ports de Paris entend développer le Port de Javel tous azymuts en s’accrochant au concept d‘espace partagé, un espace pourtant très étroit, coïncé entre la voie de RER et la Seine mais où riverains, touristes, cyclistes, piétons et bateaux de croisière, pourraient soi-disant cohabiter avec des activités industrielles polluantes comme celle de la centrale à béton de Lafarge.

Ports de Paris est malheureusement en retard d’au moins une génération dans sa vision de développement de ce port en reconduisant pour au moins 25 ans un aménagement vieux de plus de 50 ans dans un quartier qui, entre temps, a changé fondamentalement.

Déjà depuis plusieurs années, au lieu d’accompagner le tourisme fluvial dans son développement, Ports de Paris a mis plus de deux ans pour entendre les plaintes des riverains sur le bruit des groupes électrogènes des paquebots de croisière fluviale en marche sous nos fenêtres en permanence, 24 heures sur 24, et 10 mois sur 12. (Voir notre page « électrification des quais »), et convenir qu’il suffisait d’électrifier le quai pour mettre fin à cette nuisance, comme c’est le cas dans toutes grandes capitales européennes dignes de ce nom. « trop cher » a été leur première réponse…

En 2015, Ports de Paris augmente la capacité du port en étendant la zone de ducs d’Albe sous les fenêtres de centaines de riverains rive droite, là aussi soi-disant pour permettre aux mariniers de découpler les longs convois ne pouvant pas traverser Paris. Cette extension a été jugé illégale par le tribunal administratif de Paris. Or, non seulement Ports de Paris, en faisant appel (en cours), refuse de les retirer, mais surtout, laisse Lafarge s’en servir impunément pour soutenir son développement et en l’utilisant comme zone de stockage pour ses barges souvent pleines de matériaux de démolition. Notre quartier résidentiel devient ainsi une véritable zone industrielle avec ses nuisances sonores, sa pollution de l’air, sans parler du nombre croissant de moustiques attirés par toute cette insalubrité. Mais que ne ferait-on pas pour permettre à Lafarge d’augmenter sa productivité?

MAIS CELA N’EST RIEN A COTÉ DE CE QUI NOUS ATTEND…

Lafarge Orphée demain.jpg

Lafarge vient de déposer une demande de permis de contruire pour remplacer sa centrale à béton vieille de 50 ans. C’est surtout l’occasion d’augmenter sensiblement son activité par rapport à aujourd’hui (d’au moins 30% selon nos calculs), et de régulariser sa situation en demandant une dérogation à la réglementation applicable aux Installations Classées Pour l’Environnement (ICPE), puisque, si on veut respecter ces normes, le port de Javel ne peut accueillir une telle installation. Le projet prévoit même que, « en cas de besoin », la centrale pourra fonctionner le samedi, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

La centrale de béton Lafarge « dérogatoire » n’a plus sa place port de Javel en 2017 (surtout pour y rester encore au moins 25 années –  c’est cela le Paris de 2045?). La centrale Lafarge doit quitter ce site à l’instar de l’usine Citroen il y a déjà plusieurs décennies ou tout comme la voie Georges Pompidou pourtant construite bien après cette centrale est maintenant en train d’être rendue aux modes doux.

Comment Ports de Paris peut-il soutenir un tel projet en pleine zone d’habitation avec plus de 3000 riverains en contact direct de la Seine autour de cette centrale à béton?

Nous comptons vivement sur la vigilance et l’éthique des services de l’Etat pour refuser cette dérogation et ne pas se laisser berner par un dossier truffé volontairement d’erreurs et d’incohérences pour obtenir leur assentiment.

C’est face à autant d’incompréhension de Ports de Paris, en contradiction avec toutes  les grandes déclarations de sa politique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) que nous appelons tous les riverains qui veulent défendre ensemble notre cadre de vie, pour nous et les générations futures, à rejoindre notre association.

Contactez-nous par mail pour recevoir les bulletins d’adhésion:
riverains-portdejavel@outlook.fr

 

Pour les commentaires d’ordre général sur le port de Javel, voir ci-dessous.
En revanche, pour les commentaires concernant le projet Lafarge, il est préférable de les regrouper sous l’onglet correspondant (idem pour les autres sujets ciblés).

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15 réflexions sur « Port de Javel en péril »

  1. tout à fait d’accord avec les précédentes protestations !
    l’accès à Issy par les quais est trop souvent rendu problématique par les bétonnières…
    M.Rosinha (Paris 15ème)

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  2. Samedi 6 janvier 2018, devant le quai Blériot, 4 files de barges, en stationnement permanent toute la semaine. Et aujourd’hui, 5 files de barges. Aucune réaction des pouvoirs publics pour faire cesser ces infractions.

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  3. Bonjour,
    Merci de bien vouloir m’envoyer une demande d’adhésion.
    Je suis entièrement d’accord avec vous; cette prévision est invraisemblable.
    J’habite en face de Lafarge depuis 31ans et je dois admettre que le bruit est de plus en plus insupportable, on note surtout la différence de bruit sur le weekend.
    Quant à la poussière et la pollution…..je vous en parle même pas!
    Inadmissible, alors, que la mairie de Paris nous « em…. » avec toutes ses décisions soi-disant « écolo » et du bien être de la ville, puisse accepter une telle ineptie.

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  4. Encore ce matin du 22 décembre 2017, les camions circulaient à 7h10 sur le site de Lafarge en face de chez nous et l’on entendait bien le bruit de ce chantier permanent avec un son continu strident pénétrant.
    Quand serons-nous débarrassés de ce type d’installations que personne ne nous envie?

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  5. Comme Belge Néerlandophone, je suis amoureux de Paris depuis 30 ans. Aujourd’hui je partage ma passion avec d’autres Belges via mon initiative Passionparis (www.passionparis.be) à travers quatre circuits/promenades (culture, histoire, evolutions et révolutions, lieux insolites etc) à Paris.
    Devinez ma stupéfaction en apprenant l’intention de construire une centrale de béton au centre ville. Les zones industrielles en dehors des villes ont été développées pour cela.
    Prière au successeur de Georges Eugène Haussmann d’avoir le même courage de changer les choses dans le bon sens et d’ arrêter cette erreur.
    Dirk Velghe
    Président du Groupe Mediafin (éditeur des médias De Tijd et L’Echo)
    Co-Fondateur de Passionparis.be

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  6. Je remercie l’association et les riverains pour leur mobilisation contre ce projet invraisemblable et anachronique d’extension de l’unité de béton prêt à l’emploi de Lafarge.
    Les usines Citroen ont quitté le quartier de Javel au milieu des années 70 et Renault a stoppé sa production sur l’Ile Seguin à la fin des années 80…évolution somme toute logique des vieilles industries laissant la place à l’urbanisation. La présence de centrales à béton Lafarge dans Paris intramuros n’est plus compatible dans une ville moderne, comme se prétend l’être Paris. La question n’est plus si, mais quand Lafarge doit quitter notre quartier.
    Comment la Mairie de Paris peut elle être complice de ce projet alors qu’elle devrait se saisir du départ de Lafarge des quais de Seine ? Quelle est la logique de rendre les voies sur berge partiellement aux cyclistes depuis l’été 2017 pour les faire cohabiter avec des barges générant des émissions polluantes ? Comment se fait-il qu’une centrale à béton puisse encore avoir droit de cité en 2017 à quelques centaines de mètres de la tour Eiffel, symbole des futurs jeux olympiques de Paris ?
    Port de Paris, dans sa communication, se targue d’être le premier port fluvial européen devant Duisbourg, ville industrielle de la Ruhr. Paris ne veut pas être en compétition avec Duisbourg et nous leur laissons bien volontiers la place de n°1 !!! Cemex a rénové et étendu en novembre 2017 sa plus grande centrale de béton prêt à l’emploi à Port Victor, quai d’Issy les Moulineaux, site pourtant très proche des quais de Javel. L’extension du site Lafarge est-il réellement nécessaire ou bien tout simplement, le Grand Paris attire t-il toutes les convoitises et les grands cimentiers ne veulent pas en être en reste ?
    Personne ne remet en cause l’utilité du transport fluvial, en revanche le maintien d’unités industrielles au sein de Paris intramuros est parfaitement contestable. Il est vrai que Port de Paris qualifie nos quartiers de « périphériques » dans sa communication pour justifier la présence des 12 ports industriels dans Paris intramuros. La pollution que nous subissons n’a malheureusement rien de périphérique (poussières, nuisances sonores des engins de manutention très tôt le matin, nuisance sonore des volatiles perchés sur les barges, présence de moustique, désagrément visuel des enfilades de barges….).
    MOBILISONS NOUS CONTRE UN PROJET D’UN AUTRE TEMPS

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  7. Je remercie les riverains qui ont fait un descriptif de nuisances sonores, de problèmes visuels et d’éthique mais il y a un grave problème sanitaire. En effet, la proximité des barges avec les habitations amènent énormément de moustiques, de phlébotomes (insectes minuscules) logés dans le sable qui nous laissent des allergies dont on ne peut se passer qu’à coups de corticoïdes. Nous avons aussi des problèmes respiratoires provoqués par le sable soufflé par le vent qui arrive sur nos balcons (je suis au 4e étage). Nous ne pouvons même plus ouvrir nos fenêtres pour aérer nos appartements. Sous le soleil, des centaines de mouettes et autres goélands viennent se poser sur les barges et laissent des fiantes nauséabondes. Nous « survivons » mais jusqu’à quand pourrons-nous tenir ? NOUS ESPÉRONS QUE LES RESPONSABLES QUI DÉCIDERONT D’ADOPTER CETTE FOLIE, AU MÉPRIS DE LA SANTÉ DE MILLIERS DE PERSONNES, POURRONT UN JOUR EN RÉPONDRE, AU REGARD DE LA JUSTICE. D. GASTINNE

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  8. Bonjour à tous,
    On peut même s’interroger sur la légalité des autorisations données. La zone est non seulement inondable mais même en grande circulation…(zone rouge! http://www.prefectures-regions.gouv.fr/ile-de-france/content/download/12651/87039/file/carte_8_Arr%2015.pdf) que se passera-t-il en cas d’inondation? Pollution pour les riverains et surtout des sous-sols. A qui la charge de la dépollution en cas de problème : Port de Paris? La Mairie? Lafarge? La Mairie a refusé le sable de Lafarge pour Paris Plage au motif que l’entreprise avait quelques problèmes déthiques (http://www.sudouest.fr/2017/09/21/l-entreprise-lafarge-versait-30-000-dollars-par-mois-a-daesh-en-syrie-3795650-705.php) pourquoi, dans ce contexte de problèmes avérés de gouvernance, lui accorder un permis de construire sans garde-fous? en pleine zone résidentielle. Pourquoi installer une centrale béton dans une zone lointaine par rapport aux besoins (https://www.societedugrandparis.fr/) ce qui va induire un va et vient de camions polluants sachant que le centre de Paris est de moins en moins praticable du fait des changements de modes de mobilités. Il semble en effet illogique de développer un centre de production sans considérer les évolutions logistiques liées à l’environnement urbain…un exemple (de plus) des décisions ineptes prises par des acteurs technocratiques, loins de la réalité du terrain, terrés dans leurs bureaux et qui ne prennent même pas la peine de connaitre le contexte local….de vraies endives hors sol, en conclusion. Maintenant, si cette installation est industriellement « indispensable », pourquoi ne pas proposer à Lafarge des solutions pour réduire les nuissances (cacher les silos architecturalement : parce qu’un projet industriel « qui se montre » c’est juste moche en site classé…, changer les moteurs des barges du diesel emetteur de Souffre à l’électrique car le souffre est interdit en univers urbain, prévoir des camions électriques : le diesel sera interdit dans Paris dans 2 à 4 ans, il faudra donc qu’ils changent toutes leurs toupies, ont-ils anticipé cela? inscrire dans la convention d’occupation du domaine public l’obligation de prendre en charge la dépollution et surtout la perte de valeur de la zone du fait de l’installation industrielle…)…Bref, n’y a t-il pas matière à discussion pour que la société puisse communiquer de façon positive sur le site plutôt que d’être systhématiquement dans une logique non-constructive de rapport de force…il y a peut-être des alliés dans la place : le service marketing, les analystes financiers qui regardent de plus en plus la gouvernance car si l’action dévisse pour des raisons de mauvaise gouvernance, les actionnaires n’aiment pas cela, le service communication…
    Enfin, bravo de votre action…

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  9. Non au cimentier Lafarge qui transforme ces quais dans la perspective de la Tour Eiffel en zone industrielle polluante dans Paris déjà en lutte contre les pollutions

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  10. De Florent S.

    J’ai lu l’ensemble des commentaires ci-dessous et je suis entièrement d’accord avec eux. En plus de la pollution visuelle et sonore de la centrale à béton, l’intérieur de nos appartements s’empoussière beaucoup plus rapidement que dans n’importe quel endroit dans Paris. Ces poussière sont bien évidemment dangereuses et polluantes pour notre santé et celle de nos enfants. Il serait intéressant de faire des prélèvements par un laboratoire… Il est temps que tout cela cesse et sinon redonne au Quai André Citroën tout le panache qu’il mérite…

    Florenr S.

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  11. Non aux voitures dans Paris mais vive les bétonnières! Monsieur Lafarge a ,je suppose, l’intention de passer ses camions « bétonnière » à l’ électricité. Le carrefour de Javel est déjà difficile à cause des camions qui sortent en grand nombre de la rampe du port , on imagine ce que cela va être pour la circulation donc pour la pollution.
    Vive aussi les poussières au chrome hexavalent du béton, facteur de silicose !
    Ne parlons pas des barges, plus pleines de gravats en général que de sable, qui se permettent parfois de changer de quai en pleine nuit, attirent les mouettes et leurs fientes.
    Habitant le quai depuis 1961 , on retrouve les moustiques des premiers temps qui avaient à peu près disparu depuis de nombreuses années, et avec des espèces beaucoup plus agressives dans la gravité de leurs piqûres. Besoin de pommade à la cortisone pour les soigner.
    Mirabeau et Javel sont des quartiers à forte densité de population , pourquoi les livre-t-on à de telles nuisances en en faisant des zones industrielles fortement polluantes en pleine cité ?

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  12. NON A UNE CENTRALE A BETON EN PLEIN PARIS
    ENTRE LA VUE DE LA TOUR EIFFEL ET LE PONT MIRABEAU ET LE PARC ANDRE CITROEN

    A MOINS DE 100 METRES DES PLUS PROCHES HABITATIONS DANS UNE ZONE URBAINE DE MIRABEAU AU GARIGLIANO COMPTANT PLUS DE 4000 HABITANTS

    UNE INCONGRUITE EN 2017

    UNE HORREUR VISUELLE : SILOS, MALAXEURS, CAMIONS, BARGES DE PLUS DE 700 TONNES CHARGEES DE SABLE, GRANULATS, MATERIAUX DIVERS, GRAVATS, ATTIRANT MOUETTES ET MOUSTIQUES

    UNE HORREUR PAR LES BRUITS DES PELLETEUSES QUI RACLENT LE FOND DES BARGES A LONGUEUR DE JOURNEE, DES AVERTISSEURS DE RECUL DES CAMIONS

    UNE HORREUR ENVIRONNEMENTALE :

    SABLE – POUSSIERES – EPANDAGES
    PARTICULES DIESEL DES CAMIONS TOUPIES CIRCULANT DANS LES 3KM ENVIRONNANTS

    LAFARGE A FAIT SON TEMPS SUR CE SITE DE 1960 A AUJOURD’HUI

    IL EST TEMPS DE CHANGER D’EPOQUE

    NON AU PROJET LAFARGE SUR CETTE ZONE TRES URBANISEE, RESIDENTIELLE ET TOURISTIQUE

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  13. Revendiquons le départ des industries polluantes des 2 rives du port de javel, un meilleur partage de ses quais en faveur des riverains et promeneurs, un aménagement reconsidéré pour ces usagers là par le Port Autonome, et la
    préservation de ce site pour les générations futures.
    Si ces quais ont été attribués aux industries dans le passé, il n’est plus concevable qu’une zone industrielle persiste et se développe encore depuis le Pont Mirabeau en 2017, et à 100m des habitations et bureaux.
    NON AU RENOUVELLEMENT POUR 25 ANS DE SA CONCESSION A LA NOUVELLE CENTRALE A BETON LAFARGE !
    NON A L’ACCROISSEMENT FUTUR DE SON ACTIVITE ET SES NUISANCES !
    OUI A LA RECONVERSION DE LA ZONE INDUSTRIELLE MIRABEAU
    Les usines Citroën sont déjà parties : Lafarge et son ICPE modernisé doit aussi s’en aller.
    Il ne doit pas s’incruster et nous polluer 25 ans de + La circulation des piétons et assimilés sur ces quais de Seine doit être mieux aménagée. Les poussières, le bruit, la valse permanente des poids lourds et des
    engins de manutention ne sont plus acceptables. Combattons ces risques et périls encourus par les riverains et promeneurs. C’est l’image de Paris que l’on dégrade et qu’il faut restaurer à la veille des JO de 2024.
    Revendiquons le droit prévu dans le cadre de l’enquête publique pour obtenir l’annulation ou la révision de ce projet
    EXIGEONS LE DEPART DEFINITIF DE LAFARGE DE CET ENDROIT LA !
    NON AU DEVELOPPEMENT PROGRAMME DES INSTALLATIONS DE LAFARGE SUR LES QUAIS DE JAVEL
    Non à son bruit, ses poussières, ses camions toupies, ses silos, ses malaxeurs et leurs tapis, ses pelleteuses, ses barges et ses sables et ses nuisances, ses pollutions qui n’ont plus leur place dans notre espace et son environnement aujourd’hui!

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